Rêves et humanité in the wagon

paris-marais.jpg

Le blog se meurt dans l’oubli. C’est de ma faute évidemment. La flemme prend le dessus, comme pour toutes les activités que j’entreprends… Mais aujourd’hui je vais tenter de le sauver.

Parlons d’abord de cette nuit. En ce moment c’est très bizarre, je rêve de tout un tas de trucs plus étranges les uns que les autres. J’ai pas rêvé pendant une dizaine d’année d’affilées après être aller chez le psy, et là ça reprend d’un coup. Donc cette nuit, pleins de rêves. Mais j’en ai retenus que quatre… Dans l’un, ma mère achète une nouvelle télévision, une géante, pour l’anniv de mon père. Ma sœur et moi on est super content. Passionnant…

Dans un autre, je rêve que Georges Lucas termine la troisième trilogie de Star Wars et que j’arrive au cinoche pour voir le premier épisode, avec genre autant de gens devant l’établissement que pour l’event de Woodstock. Génial !

Encore un autre, où je rencontre deux tecktonikeuses aux Halles avec qui je fais connaissance. On débat sur l’intérêt de leur danse, de toute cette mode qui a pris une dimension ridicule, etc… Elles sont plutôt sympa et pas trop connes. Je flirte légèrement avec, c’est sympa. Elles me violent dans une ruelle sombre, c’est sympa. Non j’déconne. 😀

Et le dernier, intense. Je passe la nuit avec mes friends dans un hôtel gigantesque aux States (pas plus de précision sur l’emplacement géographique du truc). On se perds dans les couloirs, on cours dedans, on ridiculise en français les pauvres majors d’homme qui ne comprennent absolument rien. Bref la grosse éclate. Sauf quand on décide d’aller prendre une photo de l’extérieur du bâtiment. Déjà on galère pour trouver, et ensuite, une fois que c’est fait, on descend dans un grand terrain vague géant situé à contrebas de la route. On se retrouve face à une espèce de baraque type baroque géante, genre manoir hanté d’Ecosse ou château d’Harry Potter, vraiment magnifique, mais rien à voir avec un hôtel de luxe américain. A sa droite une vielle chapelle géante, avec gargouilles et vitraux sinistres. On est subjugué par ce spectacle. Et là tout commence. Le ciel devient noir en quelques secondes. Le vent se lève, des bourrasques font siffler les hautes herbes et ont a carrément du mal à rester debout sur nos jambes. On se regarde tous la bouche grande ouverte, la terreur dans nos yeux, la panique sur nos visage, sans dire un mot (cf. voir films à catastrophe américain à gros budgets…). Et soudain on entend de fortes respirations, des milliers de pas qui remuent la poussière et des grognements terrifiants venant de loin dans la nuit. Puis ça se rapproche. Et apparaissent tout autour de nous en haut de la pente des yeux rouges qui nous fixent, et qui, d’un coup, se remettent à bouger et s’approchent à vive allure. Ils arrivent dans le terrain vague et on aperçoit enfin un troupeau de chiens féroces qui nous chargent. Ils courent, ils courent, ils courent!!! en notre direction. On s’est rassemblé en cercle face à la marée d’enragés. Noémie commence à crier, s’en suivent tous les autres. Les chiens sont de plus en plus près. Ils approchent. Ils ne sont plus qu’à 10 mètres. 5 mètres. 2 mètres. Et hop je me réveille.

Sinon hier on a acheté des pommes sur le marché avec Lisa (genre 5 minutes). Et on a passé l’aprem à Paris avec les friends, pour aller voir à l’Atelier de Sèvres une expo de bites et de trucs bizarres mais cool (« guillaume mets ta main dans la boite noire… » « t’es sûr ? »). Après on est allé à Beaubourg, mais y’avait trop monde. Alors on a fais les cons dans le hall et un connard à barbe est venu nous faire Chut! en buguant sur nous pendant 30 secondes sans rien dire. Après on s’est cassé car on était en retard (c’est passé super vite l’aprem…) et une pluie de grêle s’est abattu sur nous. Et c’est tout.

Et en rentrant à Bonnières dans le train, me suis assis par hasard à côté d’une fille, genre 28 ans, avec une gosse, genre 10 mois. Elle essayait d’attraper mon bras en me regardant avec ses ptits yeux et sa bouche ouverte genre ageuh. J’étais un peu gêné au début, mais en fait elle était trop mignonne. Et le truc qui m’a marqué, c’est que tous les gens du wagon, vielles, jeunes, moins vielles, hommes et femmes, toutes races, toutes couleurs et tout, qui au début lisaient leur livre, écoutaient de la musique, mataient par la fenêtre, avec des têtes d’enterrements, finalement tous ces gens, quand j’ai levé la tête, regardaient la petite fille avec des sourires plus ou moins prononcés et des expressions du visages adorables. Et j’crois que j’ai jamais vu autant d’humanité dans un wagon de train.

KiD Alex – Young Love Topless

0 Réponses to “Rêves et humanité in the wagon”



  1. Laissez un commentaire

Laisser un commentaire




Visiteurs

  • 1 324 visiteurs

Archives